Jour 15

Nous avons vraiment bien dormi sur nos oreillers de plumes! Ça fait du bien. Nous faisons la grasse matinée!

Suite à nos expériences de route en montagne en mini van, nous décidons d’acheter des billets d’avion pour la dernière portion de notre voyage. Dans notre guide, le temps pour parcourir Cochabamba à Santa Cruz en autobus est estimé à 10h! En avion, ce sera 45 minutes.

Nous essayons d’acheter nos billets d’avion par internet, mais le site de la compagnie BOA ne fonctionne pas. Steve et Sophie décident d’aller les acheter à l’aéroport, comme dans l’ancien temps! C’est la première fois que nous devons nous rendre à l’aéroport pour acheter des billets. Le billet coûte 60$ par personne. Une aubaine! Si nous avions ces prix au Canada, nous serions toujours dans les avions. Une heure plus tard, ils reviennent de leur excursion avec les billets en main.

Nous allons dîner. Cochabamba est réputé pour sa cuisine, mais notre repas du midi n’entrera pas dans les archives! Soupe aux patates, poulet frit sans poulet et pour dessert, bananes avec coulée de marmelade aux fraises… En plus, pendant le repas, des mendiants et des vendeurs ambulants viennent nous voir, et en 30 minutes, nous nous faisons offrir: des livres pour enfants, des fraises, des instruments de musique, des bonbons et des CD. Bref, nous ne sommes pas trop d’accord avec cette réputation gastronomique. Ce soir, nous irons souper dans le plus chic restaurant de la ville, on devrait bien manger!

La température ici est parfaite, il fait entre 20 et 24 degrés à l’année longue. On peut profiter de la ville sans avoir ni trop chaud ni trop froid. C’est vraiment super.

L’après-midi est dédié à visiter la ville et surtout le marché. Nous essayons d’acheter de la pupusa, cette fameuse plante que nous avons bue comme thé, matin et soir avec Hugo et Dionicia.

La ville est jolie, elle est entourée de montagnes et possède une belle place centrale.  Comme dans toute les places centrales de l’Amérique latine, il y a des commerçants qui vendent toutes sortes de trucs pour les enfants: ballons gonflés à l’hélium, jouets en plastique, trucs pour faire des bulles de savon et des graines pour nourrir les pigeons!

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Sophie décide de s’acheter des bracelets boliviens.  Elle arrête son choix sur une indigène sympathique qui les fabrique dans la rue avec ses enfants.  Ici, il y a des bus bien décorés comme au Guatemala.

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Nous poursuivons notre route et arrivons au marché.  Il y a beaucoup de monde et des kiosques de toutes sortes.  On voit un autre kiosque téléphonique, comme à Santa-Cruz où les gens viennent téléphoner.  Le marché est principalement un marché couvert (à l’intérieur d’un bâtiment), mais il y a aussi des kiosques dans les rues.

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Comme je vous le disais, nous étions à la recherche de la Pupusa. Chaque fois que nous demandons à un marchand s’il a cette plante, soit il ne connaît pas ça, soit il nous réfère à un autre kiosque un peu plus loin dans le marché. Après avoir fait le tour de tous les kiosques, le dernier nous réfère au premier que nous avons fait! Comme dans les 12 travaux d’Astérix…

Avec persévérance, nous décidons de retourner au début du marché. Il faut dire que le marché est placé par catégories. Les herbes, les légumes, les viandes, les fleurs, etc. Les herbes étaient au début. On refait donc la section des herbes et on découvre un kiosque que nous n’avions pas fait. C’est un kiosque très spécial et juste devant, il y a un tireur de cartes!

La dame vend des herbes, mais surtout des offrandes pour Pachamama. On dirait une sorcière. On voit des foetus de lamas morts, des chauve-souris, des oeufs, de la poudre, de l’encens, etc. La dame est assise dans un coin et elle flatte son chaton. On lui demande si elle a la fameuse plante Pupusa. Elle nous dit oui, mais continue de flatter son chat, sans bouger, sans nous regarder, comme si elle ne voulait pas nous vendre. On lui dit que nous voulons l’acheter et elle ne bouge pas. Elle continue de flatter son chat. Bizzare ces Boliviens! C’est souvent comme ça en Bolivie, même dans les restaurants: ils ne sourient pas, n’offrent pas de dessert, n’enlèvent pas les plats de soupe quand ils apportent le plat principal… C’est comme s’ils ne voulaient pas faire de vente. C’est très différent des Asiatiques ou des Arabes, qui sont prêts à tout pour faire une vente.

Finalement, au troisième essai, elle décide de se lever pour aller chercher la fameuse herbe. C’est dans un pot de plastique dans le haut de son kiosque. Elle doit monter sur un banc. Elle ouvre le bocal et c’est bel et bien ce que nous cherchons. Après une heure trente de recherche, nous sommes récompensés par nos efforts. Elle nous remplit un sac pour 5bs. Mais nous ouvrons le sac et le le sentons… ouf l’odeur! Ça doit faire 15 ans qu’elle a cette plante! Nous ne sommes pas trop certains de vouloir boire ça au Québec avec nos amis. Tristement, nous décide de ne pas l’acheter. Force est d’admettre que Cochabamba n’est pas l’endroit pour acheter cette plante. Nous retournons bredouilles à notre hôtel.

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Nous nous reposons un peu avant de nous préparer pour aller au restaurant le plus chic de la ville: la Terra. Bon… Comment nous habiller pour aller dans un beau restaurant, quand les seuls vêtements que nous avons sont des vêtements de plein-air et des espadrilles? On fait un petit effort en essayant de porter des couleurs qui n’attireront pas trop l’attention! Et nous partons en taxi.

Quand nous arrivons, nous constatons que c’est vraiment chic: serveurs avec cravate, barman avec noeuds papillons, clientèle en veston ou en robe. Bref, nous sommes assis dans un coin et nous ne nous levons pas pour aller aux toilettes! 🙂 Nous recevons un petit cocktail de bienvenue, un bon pain chaud ainsi qu’une salade de bienvenue! Wow! Tout est déjà délicieux, ça promet! Nous commandons des plats aussi beaux pour les yeux que bons pour les papilles! Miam!

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Quand vient le temps de payer, nous laissons Steve y aller tout seul, et dès que c’est fait, nous sortons à la hâte, sans trop attirer l’attention!

Beau dodo vers 22h00.

Jour 16

Aujourd’hui, c’est dimanche et toutes les boutiques sont fermées, même le marché. Heureusement que nous l’avons visité hier. Comme activité, nous allons voir le Cristo (Christ) au haut de la montagne, pour avoir une vue panoramique sur la ville. Le taxi qui nous y emmène pour 15Bs a une belle collection de sapins odorants sur son rétroviseur et je m’interroge sur la quantité à laquelle il va se rendre avant de jeter les plus vieux qui ne sentent plus rien…

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Bref, nous arrivons, mais apprenons que le téléphérique est fermé pour la maintenance. Zut! Des taxis nous offrent la montée, alors nous acceptons. 40 Bs. L’autre option est de monter à pied, mais c’est beaucoup trop abrupt et long.

Ce n’est pas très excitant, mais ça nous fait passer le temps!  Il y a toutefois une belle vue sur la ville. Sachez que le Christ est plus grand que celui de Rio, au Brésil, de 44 cm.

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Nous reprenons un taxi pour revenir à l’hôtel.  Celui-ci est bien spécial.  Autrefois, son volan était à droite et le chauffeur l’a modifié pour être conforme à la conduite à gauche!

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Comme il fait très beau, nous passons du temps dans un parc juste en face de notre hôtel et écrivons nos récits de voyage pendant que les filles font des Sudoku.

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Nous dînons dans un restaurant local et constatons encore que le bouffe Bolivienne est moche (pour être polie)!

À 14h00, il est temps de quitter vers l’aéroport. Un petit vol facile d’une heure au lieu de 10 heures de bus.  Excellent choix.  Ce vol nous permet de voir les belles montagnes de la Bolivie. En arrivant à Santa Cruz, nous sentons tout de suite l’humidité et la chaleur nous envahir, il fait 30. C’est vrai que nous étions bien à Cochabamba.

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Nous retournons à notre hôtel du début, le Prince Hotel. Un 4 étoiles à 75$ où nous savons que nous serons bien pour la dernière nuit.  Juste avant d’arriver à l’hôtel, nous voyons une cinquantaine de gars en bedaine qui crient et marchent en plein milieu de la rue…. Non, pas un autre carnaval ou quelque chose du genre!!! Nous sommes découragés. Il y a décidément trop d’action à Santa Cruz. Le chauffeur de taxi nous explique qu’il y a un match de soccer ce soir et notre hôtel est juste à trois blocs du stade.

Nous déposons nos bagages à l’hôtel et allons manger dans un restaurant péruvien tout près . Il y a beaucoup d’ambiance dans les rues. Plusieurs rues sont fermées aux voitures. Il y a des vendeurs de t-shirts, de chapeaux, de fanions de l’équipe. La TV est là aussi pour filmer le match et interviewer les gens dans la rue. Les gens courent, sautent, chantent et tous convergent vers le stade. C’est fou comme les latinos aiment ce sport. C’est spécial de vivre ce moment euphorique.

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Nous soupons au restaurant Tanta, et à notre retour à l’hôtel, nous devons repasser devant le stade. Le match débute, nous voyons les feux d’artifices. Il y a encore beaucoup de fébrilité devant le stade. On entend les gens crier dans le stade. On aimerait être à l’intérieur! Nous rentrons nous coucher pour notre dernière nuit en Bolivie et trouvons le match à la télévision. Nous le regardons un peu pour voir l’ambiance qui règne dans le stade. On aurait aimé être dans l’action! Ce sera pour une autre fois!

Jour 17

Ce matin, nous faisons nos bagages et partons pour l’aéroport à 10h00.
Il est temps de faire nos adieux à la Bolivie! Beaucoup de découvertes et de surprises, de belles rencontres, de paysages époustouflants, de moments inoubliables. Bref, un autre beau pays à mettre dans nos souvenirs de famille!

Catégories : Bolivie

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