Jour 13

Comme notre hôtel est face au désert de sel, Steve et Audrey se lèvent en même temps que le soleil et vont prendre des photos. On ne reviendra pas ici 2 fois, alors aussi bien en profiter!

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Le soleil est levé, nous aurons encore une magnifique journée.  Nous retournons au village en empruntant la jetée.  Ce matin, il n’y a pas de nuages sur le volcan Tunupa, nous en profitons pour le prendre en photo.

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Pour déjeuner, nous avons droit à des pains style « queue de castor » au Canada. Nous  y ajoute du Nutella et dégustons.  C’est trop bon! Dionicia nous sert du jus d’orange fraîchement pressé! Nous sommes gâtés.

Nous partons vers 7h30. Nous contournons le volcan Tunupa et nous voyons plusieurs champs de quinoa sur la route. C’est très beau, car les plans sont grands et colorés: il y a des variétés jaunes, oranges et rouges.

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Nous croisons toujours autant d’animaux et il faut souvent ralentir pour les laisser passer.

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Nous arrêtons dans le village Garci Mendoza où vivent environ 175 familles. Pendant qu’Hugo met de l’essence dans une station-service pour la première fois depuis notre départ (nous avions 3 bidons sur le toit!), nous allons nous promener dans le village et arrivons à la place centrale où il y a beaucoup de monde et des petits kiosques. Les villageois sont très souriants et nous nous sentons invités et bien accueillis. Habituellement, nous nous sentons plus comme des intrus. Nous achetons de la farine de quinoa pour 10 bs. La valeur du quinoa en Bolivie est d’environ 150 bs pour 50 kilos. Beaucoup plus cher au Québec!

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Nous trouvons un chaton gris dans le village et tout le monde se le partage pour le flatter. Audrey réussit à l’attraper, puis c’est au tour d’une très vieille dame qui marche avec une cane. Elle l’échappe et c’est une petite fille de 4 ans qui le prend dans ses bras. Bref, le petit chat fait le bonheur de plusieurs personnes aujourd’hui!

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Nous reprenons le chemin et c’est à partir d’ici que la route asphaltée commence. Nous avons plusieurs kilomètres à faire avant d’arriver à un autre village pour dîner. C’est drôle de voir Hugo conduire, il ne semble pas aussi à l’aise que sur les pistes de terre et de roche.

Nous faisons un petit arrêt à un cratère creusé par un météorite.  Au pied du cratère, il y a des champs de quinoa.  C’est très joli.  Pendant que nous faisons la visite du site, Hugo en profite pour gonfler les pneus pour qu’ils soient un peu plus durs sur l’asphalte. Nous faisons un petit pipi, mais comme d’habitude, c’est assez difficile de bien nous cacher derrière les bosquets qui nous arrivent aux genoux!

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Nous reprenons notre chemin. Depuis ce matin, nous croisons plusieurs champs de quinoa.  Nous décidons de faire un autre arrêt pour les regarder de plus proche.

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Nous continuons notre route, nous contournons le lagona Poopó et arrivons à Orinoca, le village natal de Evo Morales, le président socialiste actuel de la Bolivie.  C’est un petit village du peuple amérindien Aymara, bien modeste.  Il faut mentionner qu’Evo est extrêmement populaire en Bolivie.  Il est le président depuis 2006.  Bien qu’il ne soit pas le premier chef d’État d’ascendance amérindienne du pays, il est le premier à s’affirmer en tant que tel, et à écouter les revendications culturelles et sociales des populations indigènes. Les politiques qu’il met en œuvre se concrétisent par une réduction significative de la pauvreté, de l’analphabétisme et des inégalités.  Tout au long de notre voyage, nous avons vu des slogans comme: « Evo est le meilleur », « Evo est bon » sur des maisons en terre très modestes.  Les indigènes du pays sont très fiers de lui.

Il est bientôt temps de dîner. Nous cherchons un endroit, mais aujourd’hui nous arrêterons à la place centrale d’un village.  Pendant que Dionicia prépare le repas, elle s’aperçoit que nous avons une crevaison. Hugo le change en 2 temps 3 mouvements. Nous n’aurons pas traîné un pneu de rechange sur le toit pour rien!

Nous mangeons un pâté de quinoa avec des betteraves et des carottes. C’est toujours délicieux. On se demande chaque fois comment elle fait pour faire d’aussi bons repas en camping!

Nous repartons et filons pour un bon 2 heures.  Juste avant d’arriver à Sajama, Hugo arrête à un petit village pour faire réparer notre roue de secours. Par mesure de prudence, il est toujours bon d’avoir un back-up. 30 minutes plus tard, c’est réglé!  Les filles réussissent tout de même à trouver un petit chien et se faire amies avec les villageois.

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Sur la route, nous constatons que la pluie nous entoure. Tous les volcans sont dans le brouillard ou dans des nuages noirs et orageux. Nous espérons ne pas rencontrer la pluie. Nous montons en altitude. Nous sommes à la hauteur des sommets enneigés.

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Vers 16h30, nous arrivons enfin au fameux Parc Sajama qui doit son nom au volcan Sajama (6542 m). Il est le plus haut de toute la Bolivie. Les volcans en face du village marquent la frontière avec le Chili. Le paysage est grandiose. On croyait avoir tout vu jusqu’à maintenant et nous pensions être déçus, car nous allions voir les mêmes choses…. Oh! que non! C’est vraiment magique ces volcans enneigés et les champs verts remplis de lamas.

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Nous choisissons l’hotel Hostal Sajama. Ce sont de petites maisons traditionnelles avec toits de chaume, au pied du Volcan Sajama.  Il fait très froid, nous décidons de mettre nos combines, nos manteaux d’hivers, nos tuques et nos gants.

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Dionicia nous offre le thé, mais nous décidons d’aller visiter le village avant la noirceur, mais surtout, avant qu’il pleuve, car le ciel est toujours menaçant. Nous nous dirigeons vers le terrain de soccer du village, puisque plusieurs jeunes y sont réunis pour une pratique et pour faire de l’exercice. À 4250m d’altitude, courir et s’entraîner, on peut dire qu’ils sont en forme! Nous sommes tellement essoufflés et nous ne faisons que marcher, on ne ne peut s’imaginer courir. C’est ici que nous rencontrons les seuls autres touristes du parc. Dix autres Français venus eux aussi admirer le paysage.

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Il fait froid et nous décidons de retourner à l’hôtel pour prendre notre thé.

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Nous arrivons à l’hôtel et en commençant à prendre nos premières gorgées, nous regardons dehors et là, c’est plus que spectaculaire, c’est du jamais vu: un coucher de soleil de la mort!

Jusqu’ici, les couchers de soleil des Philippines étaient nos plus beaux jamais vus, mais celui-ci dépasse notre numéro 1. Nous sortons à la course pour admirer et prendre des photos.

Le ciel est orangé, bleu turquoise, gris, orange, mauve,blanc, noir (à cause des orages autour), rose. Bref, pensez à une couleur et elle est là! Nous sommes fous comme des balais devant ce tableau que nous offre le ciel. Les couleurs changent rapidement. Nous courons à la recherche de l’endroit idéal pour la photo, mais à bout de souffle et à bout de temps, peur de tout manquer, nous devons nous contenter de ce lieu ( il y a des fils électriques et des maisons, mais c’est mieux que rien).  Comme toute bonne chose a une fin, le soleil disparaît derrière les montagnes et la noiceur s’installe.

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Pour souper, nous avons droit à un « cocktail de dernier souper ». Il est presqu’aux couleurs de la Bolivie: jaune, rouge, vert et bleu. Nous le partageons avec nos guides qui nous remercient et nous souhaitent une bonne fin de voyage. Ensuite, Dionicia nous sert une soupe, un riz aux légumes et des crêpes aux légumes.

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Pour dormir, nous avons une petite maison avec 5 lits et une chambre de bains qui pue! Il fait froid et c’est certain que nous ne prendrons pas de douche! Juste se changer pour embarquer dans nos sacs de couchage est difficile. Mais une fois que nous sommes réchauffés, tout est parfait! On laisse la porte de la toilette fermée pour ne pas s’intoxiquer (blague) et nous nous endormons avec un peu de difficulté à cause de l’altitude.

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Catégories : Bolivie

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